Des années scolaires
Le printemps 1902
Les dernières années de Jens furent merveilleuses, à l’école avait son enseignant été surpris par son intelligence, Monsieur Svensson, souvent surnommé le distrait, était un homme qui avait l’air d’être distrait, mais derrières ses lunettes ses yeux bleus notèrent tout ce qui se passait à l’école, il avait 50 ans et sa femme, Lise, venant d’Oslo l’aima pour ça, qu’elle dit. Mais Jonas en avait préféré enseigner Jens à domicile, les autres élèves commencèrent à harceler Jens à cause de son manque de jambes et bras. Mais pourtant, Annette, la fille du magnat allemand, se trouva devant Jens, ils se rencontrèrent dans le parc des montagnes blanches, ils furent presque voisins, que son père ne sut pas à ce temps-là.
La fin de la longue journée chez la famille Strindberg, Jens écrivit avec son petit pied, son écriture était lisible, Jonas avait été surpris la première fois qu’il l’a vu. La lumière de la cheminée, le feu chaleureux dans la petite maison en bois, un héritage des parents de Mats. La lumière jouait sur les murs et le plafond, la lampe sur la table renforça ce jeu de lumière et le soleil se coucha lentement dehors, Jonas qui habita la vieille ville jeta un coup d’œil à la rue, qui fut étrangement vidée des gens.
« Bien, Jeune homme, dites-moi que vous venez d’apprendre. » Jonas regarda Jens, en parlant à basse-voix.
« Nous parlions de la famille royale, mais le premier fut né à Pau, étant Maréchal de France, le roi de Suède ne pouvait pas avoir un enfant, il s’est donc cherché un héritier à l’étranger. »
« C’est exact, je devrai faire un test la semaine prochaine, c’est donc à toi d’étudier l’histoire. »
« Ne vous inquiétez pas, j’étudierai. »
« Je le sais et ne m’en inquiète pas. » Jonas sourit.
« Bien, je suppose que vous devez partir maintenant, vous avez l’air stressé. » Jens regarda Jonas qui regarda la foule dans la descente.
« Oui, mais je me demande pourquoi ils sont là… »
« Qui sont-là ? » Demanda Mats qui rentra par la porte.
« La foule là-bas… »
« Ben, ils parlent d’une grève, ces ouvriers sont mal payés et ont ses familles à nourrir. » Mats mit son manteau à l’entrée.
« C’est vrai. » Jonas leva son regard. « Je peux donc rentrer chez moi… »
« Bien sûr, mais je pense donc que vous devriez passer par la rue derrière, même s’ils ne vous menacent pas, la force de l’ordre pourrait l’intervenir. » Mats sourit. « Mais je suis plutôt d’accord avec les ouvriers. »
« Ben, moi aussi, mais on n’y peut rien dire. Au revoir ! » Jonas prit son manteau et mit ses livres dans son sac marron avant de partir.
« Au revoir monsieur. » Jens sourit, malgré ce que les autres disaient sur lui, il aimait bien Monsieur Svensson.
« Au revoir ! » Mats ouvra la porte pour Jonas et Jeanne rentra avec les bois dans ses bras.
« Salut ! » Jeanne embrassa son mari. « Il est gentil, un brave homme qui ose venir malgré ce que les gens disent. »
« Je sais, mais Jens aura vécu d’autres épreuves… » Mats regarda son fils avec fierté. « Mais il est fort. »
Jens les regarda avec curiosité, il sut que son avenir serait dur pour lui, mais ses parents l’aimèrent et cela lui rendit sa force. Il tourna sa tête pour jeter un coup d’œil à la rue, les hommes crièrent fort dans la rue, le désaccord avec l’entreprise causa un conflit qui pourrait durer un longtemps, il l’eut de sentiments. Le lendemain serait probablement le début d’une longue grève, que son père disait. Son regard fut vide, il y réfléchit à son avenir. « Ma vie ne sera pas facile à vivre… » Il y murmura.
« Ne craigne pas, on sera là pour toi, mon trésor. » Jeanne embrassa son fils sur le front.
« Tu es fort, tu seras le gagnant. » Mats sourit.
Dix ans passés, Jens eut de bons et mauvais moments, mais il était toujours au début de sa vie. Son bonheur fut la jolie Annette, qu’il ne put jamais rester avec un longtemps, mais Annette trouvait toujours un moyen pour venir le voir quand elle était à Stockholm.
Mats se craignait de l’avenir de son fils, il sut qu’il sera fort, mais avec les rumeurs qui circulèrent à Stockholm, il voulait partir pour s’installer à la province, mais son poste était à Stockholm, la garde royale. Il devint un major et fut responsable pour la sécurité de sa majesté au Palais royal de Stockholm, mais il accompagna souvent le roi de Suède en de nombreux voyages. Mais il pensait toujours à son fils, il préféra un poste stationnaire. Mais il partait souvent à l’étranger et son absence était dure à supporter pour Jeanne, même si Jens comprit, son père lui manquait.
Les adolescents du quartier furent cruels, ils appelèrent souvent Jens pour un monstre, mais ils savaient bien que Jens était télépathe, ils n’osèrent pas l’affronter, que des insultes, mais celles-là blessèrent Jens au fond de son âme, mais il le supporta pendant les années suivantes et son père serait encore absent.
Jeanne fut une femme qui tint son rôle comme mère au sérieux, elle serait là pour Jens les années qui seraient très dures, jusqu’à la grande guerre.
Annette se révoltât contre son père et devint la meilleure amie de Jens, même si elle l’aimât, ils n’y osèrent pas devenir le couple, un jour elle disparut, car son père eut un arrangement avec une famille noble, mais pendant le voyage à Berlin, Annette prit la fuite et son père eut peur de ne plus jamais revoir sa fille.
Mais tout ça sut Jens, il eut le sentiment qu’Annette se cacha pour ne pas se marier avec l’homme choisi par son père, il en était sûr de la retrouver un beau jour. Mais il partait à sa recherche, il commença son voyage à travers l’Europe.
jeudi 24 novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
, La fabuleuse histoire d'amour, Chapitre 5, l'automne 1897
Mats regarda le soleil un soir, les journées devinrent de plus en plus courtes, il regarda Jeanne qui prépara le repas à la base des pommes de terre, il écrivait un texte dédié à son fils.
Cher Jens,
Quand tu es né on était heureux, malgré ce qui te manquait, mais en regardant dans tes yeux notre amour se grandit.
L’amour est un mystère, mais une chose est sûre, je t’aime !
Tu devrais savoir que l’amour est le plus important du tout, car c’est toi qui es l’amour, le nôtre et je suis heureux d’être ton père.
À l’école tu te montrais très intelligent et ton professeur d’allemand Martin Steiner était très impressionné le jour où il comprit que tu étais quelqu’un remarquable.
Je te regarde en écrivant cette lettre, tu dors dans ton lit à côté de notre lit, le calme qui y règne, mais pourtant il faut que je vous quitte, même si je préfère y rester, en espérant que je rentrerai aussitôt que je partais.
Mats Strindberg
Stockholm, le 4 octobre 1897
« Que fais-tu ? » Demanda Jeanne.
« Rien, juste une pensée… » Mats sourit en la regardant.
« Encore une lettre pour Jens ? »
Mats leva sa tête. « Oui, j’avais envie d’écrire. »
« Quand partiras-tu ? » Jeanne suit son mari avec son regard pendant le temps qu’il s’allait mettre la lettre dans un tiroir de son bureau. « Non, je sais, après demain. »
Mats s’arrêta deux mètres de Jeanne. « Oui, je vais à Oslo. »
« Mais tu n’en es pas inquiet ? »
« Ben, inquiet, c’est sûr, mais c’est mon travail. »
« Je sais, mon grand-père fut un soldat au service de Napoléon Bonaparte, avant la naissance de la Belgique. »
« Je connaissais cela, mais Napoléon fut un génie. Je pense à Jean-Baptiste Bernadotte, un maréchal de France devenu le roi de Suède. »
« Tu vois, la famille royale est française. »
« Basque, il était Basque. »
« C’est ça, il est né à Pau. » Jeanne se concentra sur le repas. « Tu es au service de sa majesté. »
Le temps passa et Mats quitta Stockholm pour un voyage en Scandinavie, Jeanne s’occupa de leur fils et Annette revint à Stockholm.
Jeanne promena tout au long des quais avec Jens, qui lui fît plaisir, l’écluse fut l’endroit qu’il préféra, la vieille ville avec ses impasses, ruelles et le palais royal, où la famille royale avait sa résidence. L’hiver s’approcha et le froid s’installa à Stockholm, les ferries furent couverts de glace ce beau matin et l’eau de Mälaren fut glacée, même si la mer Baltique était glaciale, l’eau n’en était pas encore gelée à cause du trafic des navires plus intense.
« Un jour on ira visiter ma famille qui s’est installée à Paris, mais je préfère Stockholm, la présence de la mer au centre-ville… » Jeanne rêvait de revoir sa famille, mais elle préféra d’y aller avec Mats.
« Parle-moi de Paris. » Jens fut très mature pour son âge et il commença à écrire avec son pied, malgré cela il n’arriva pas encore à s’habiller et se déshabiller, mais il chercha un moyen pour le faire.
« Paris, une ville où August Strindberg habite en ce moment, où le scénario de Mademoiselle Julie se déroule, une ville qui inspire les artistes de tout le monde. Mais Paris, une ville qui a une longue histoire à la fois violente et historique, là où la révolution française est née, ou peut-être terminée, à la Bastille, la fameuse prison. » Elle réfléchit.
« Mademoiselle Julie ? » Jens fut confus, mais il présuma qu’il s’agissait d’une future pièce de théâtre d’August Strindberg.
« J’ai entendu une rumeur, c’est tout, elle est peut-être vrai, qui sait ? »
« Je sens qu’elle sera un succès… » Jens fut en transe un court moment.
« Si tu le dis… » Jeanne comprit qu’il fallait attendre avant de s’adresser à Jens, elle jeta donc un coup d’œil à l’écluse où deux groupes de jeunes se rencontrèrent, un groupe des quartiers Maria qui affronta un groupe de Norrmalm, en s’insultant les deux groupes crièrent, mais sans se battre. Cela se changera le soir, quelques heures plus tard ces groupes auront bu et la violence physique aurait probablement heurté quelques uns, peut-être pas brièvement, mais une lourde légèreté y exista entre les classes sociales, la plupart de ces gens-là voulurent plutôt montrer leur force.
« Maman, que vois-tu ? » Jens la réveilla de son apathie.
« Rien de grave, j’ai entendu des cris… » Elle sourit, elle s’y souvint de sa jeunesse en Belgique, c’était pareil à Bruxelles, les Flamands qui détestèrent les Wallons, l’église qui voulut instaurer sa force politique en négligeant les coutumes modernes. « Tiens, as-tu faim ? » En regardant un restaurant. Elle monta la rampe vers la place devant l’écluse, en poussant la poussette elle se dirigea au premier restaurant où elle entra pour voir s’il y avait assez de place pour Jens, elle le trouva bon, ils se sont installés dans un coin sombré. « Rustique, mais je l‘aime bien. »
Un trois-mâts quitta le quai et Jens le suivit avec son regard, un bateau allemand. Une fille promena avec son père à la diligence. « Annette.. »
Cher Jens,
Quand tu es né on était heureux, malgré ce qui te manquait, mais en regardant dans tes yeux notre amour se grandit.
L’amour est un mystère, mais une chose est sûre, je t’aime !
Tu devrais savoir que l’amour est le plus important du tout, car c’est toi qui es l’amour, le nôtre et je suis heureux d’être ton père.
À l’école tu te montrais très intelligent et ton professeur d’allemand Martin Steiner était très impressionné le jour où il comprit que tu étais quelqu’un remarquable.
Je te regarde en écrivant cette lettre, tu dors dans ton lit à côté de notre lit, le calme qui y règne, mais pourtant il faut que je vous quitte, même si je préfère y rester, en espérant que je rentrerai aussitôt que je partais.
Mats Strindberg
Stockholm, le 4 octobre 1897
« Que fais-tu ? » Demanda Jeanne.
« Rien, juste une pensée… » Mats sourit en la regardant.
« Encore une lettre pour Jens ? »
Mats leva sa tête. « Oui, j’avais envie d’écrire. »
« Quand partiras-tu ? » Jeanne suit son mari avec son regard pendant le temps qu’il s’allait mettre la lettre dans un tiroir de son bureau. « Non, je sais, après demain. »
Mats s’arrêta deux mètres de Jeanne. « Oui, je vais à Oslo. »
« Mais tu n’en es pas inquiet ? »
« Ben, inquiet, c’est sûr, mais c’est mon travail. »
« Je sais, mon grand-père fut un soldat au service de Napoléon Bonaparte, avant la naissance de la Belgique. »
« Je connaissais cela, mais Napoléon fut un génie. Je pense à Jean-Baptiste Bernadotte, un maréchal de France devenu le roi de Suède. »
« Tu vois, la famille royale est française. »
« Basque, il était Basque. »
« C’est ça, il est né à Pau. » Jeanne se concentra sur le repas. « Tu es au service de sa majesté. »
Le temps passa et Mats quitta Stockholm pour un voyage en Scandinavie, Jeanne s’occupa de leur fils et Annette revint à Stockholm.
Jeanne promena tout au long des quais avec Jens, qui lui fît plaisir, l’écluse fut l’endroit qu’il préféra, la vieille ville avec ses impasses, ruelles et le palais royal, où la famille royale avait sa résidence. L’hiver s’approcha et le froid s’installa à Stockholm, les ferries furent couverts de glace ce beau matin et l’eau de Mälaren fut glacée, même si la mer Baltique était glaciale, l’eau n’en était pas encore gelée à cause du trafic des navires plus intense.
« Un jour on ira visiter ma famille qui s’est installée à Paris, mais je préfère Stockholm, la présence de la mer au centre-ville… » Jeanne rêvait de revoir sa famille, mais elle préféra d’y aller avec Mats.
« Parle-moi de Paris. » Jens fut très mature pour son âge et il commença à écrire avec son pied, malgré cela il n’arriva pas encore à s’habiller et se déshabiller, mais il chercha un moyen pour le faire.
« Paris, une ville où August Strindberg habite en ce moment, où le scénario de Mademoiselle Julie se déroule, une ville qui inspire les artistes de tout le monde. Mais Paris, une ville qui a une longue histoire à la fois violente et historique, là où la révolution française est née, ou peut-être terminée, à la Bastille, la fameuse prison. » Elle réfléchit.
« Mademoiselle Julie ? » Jens fut confus, mais il présuma qu’il s’agissait d’une future pièce de théâtre d’August Strindberg.
« J’ai entendu une rumeur, c’est tout, elle est peut-être vrai, qui sait ? »
« Je sens qu’elle sera un succès… » Jens fut en transe un court moment.
« Si tu le dis… » Jeanne comprit qu’il fallait attendre avant de s’adresser à Jens, elle jeta donc un coup d’œil à l’écluse où deux groupes de jeunes se rencontrèrent, un groupe des quartiers Maria qui affronta un groupe de Norrmalm, en s’insultant les deux groupes crièrent, mais sans se battre. Cela se changera le soir, quelques heures plus tard ces groupes auront bu et la violence physique aurait probablement heurté quelques uns, peut-être pas brièvement, mais une lourde légèreté y exista entre les classes sociales, la plupart de ces gens-là voulurent plutôt montrer leur force.
« Maman, que vois-tu ? » Jens la réveilla de son apathie.
« Rien de grave, j’ai entendu des cris… » Elle sourit, elle s’y souvint de sa jeunesse en Belgique, c’était pareil à Bruxelles, les Flamands qui détestèrent les Wallons, l’église qui voulut instaurer sa force politique en négligeant les coutumes modernes. « Tiens, as-tu faim ? » En regardant un restaurant. Elle monta la rampe vers la place devant l’écluse, en poussant la poussette elle se dirigea au premier restaurant où elle entra pour voir s’il y avait assez de place pour Jens, elle le trouva bon, ils se sont installés dans un coin sombré. « Rustique, mais je l‘aime bien. »
Un trois-mâts quitta le quai et Jens le suivit avec son regard, un bateau allemand. Une fille promena avec son père à la diligence. « Annette.. »
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