dimanche 25 septembre 2011

Chapitre 2 de "La Fabuleuse histoire d'amour"

Chapitre 2

La fête de Saint-Jean

Le mois de mars 1897

Tout le monde se prépara pour une fête grandiose et la famille royale, les Bernadotte seront là devant le palais de Stockholm, des nombreux visiteurs promènent autour du palais en espérant de voir le roi de Suède. À l’aube les hommes qui quittaient « Den Gyldene Freden », la vieille ville devint étrangement vide, mais les nettoyeurs de la rue préparèrent la grande fête de Saint-Jean, la journée la plus longue de l’année. Les jeunes femmes se rendirent aux fleuves pour la fertilité, les autres avaient placé des fleurs au-dessous de ses coussins en espérant de rencontrer le grand amour, mais Jens qui était avec son père au quai devant un navire de la flotte suédoise, il regarda les voiles, un très vieux navire. Son père pointa son doigt vers l’île Djurgården. « Là, le navire royal Wasa s’effondra l’année 1627, un très beau navire, mais les ingénieurs ne savaient rien sur le ballast, dont le Wasa ne quittait jamais Stockholm. » Le vent fut chaud et caressa le front de Jens, qui regarda curieusement le lieu où son père pointa.

Jens sut que Wasa fut le roi de Suède, un skieur qui s’enfuyait des Danois, mais la révolte fut une réussite et il devint le roi de Suède, puis la Suède devint un empire. Oslo, une autre ville suédoise, les habitants de l’Ouest de la Suède voulaient créer une nouvelle nation, comme la Finlande qui était une partie de la Suède, parfois la Russie, il semblait être une guerre éternelle entre la Suède et la Russie, le Tsar voulait conquérir la Suède, mais quiconque qui essaya de conquérir le pays de son ennemi n’y parviendra jamais son but. Jens trouvait cela bizarre, pourquoi autant des guerres pour un bout d’un pays ?

Mats regarda son fils. « Tu sais d’où le premier Bernadotte vient ? » Il y hocha sa tête et le vent caressa ses cheveux qui s’envolaient dans le vent, sauf que les cheveux ne pouvaient pas s’envoler, il s’agissait d’une illusion, car le chapeau de Nils s’envola et atterra sur le quai, Mats le reprit. « Ben, il était Français, de Pau, ou il était plutôt Basque. Sa femme Joséphine n’aimait pas la Suède, le grand Nord, il fit froid. »

« Papa, je ne comprends pas… » Jens fut très intelligent et courageux, il étonna tout le monde.

« Non, mais qui comprend cela ? » Mats regarda son fils, assis sur un siège, avec son petit pied arriva-t-il à faire des choses incroyables, les dessins fabuleux et chaleureux. Son regard fut clair et curieux, une récompense de son manque des jambes et bras, vif.

Les gens autour d’eux riaient et une femme d’Östermalm ignora les ouvriers de Södermalm, elle les considérait comme des êtres sans valeurs, mais ils étaient bons à travailler, ça put Jens ressentir, il se rendit compte qu’il eut lu les pensées de cette femme de 35 ans, une belle femme et sa robe montra la richesse, la classe supérieure, car la robe fut créée par un Français à Paris, elle importa toute la garde-robe et ses chaussures italiennes, elle ignorait les créateurs suédois. Jens n’y ressentit aucun vrai sentiment d’amour, que de l’argent. Soudain la jeune femme, Madame Wallenberg, se rendit compte que le garçon sans bras et jambes était dans sa tête. Elle jeta dont un coup d’œil à sa direction et regarda Jens, mais elle n’y disait rien, car son regard la fut effrayant, il démontra l’amour, celui qu’elle ne reconnaissait pas. Le mariage avait été un arrangement entre les deux familles, ce n’était ni elle qui aimait son mari, ni son mari qui l’aimait.

Les restes y continuèrent de rire et la jeune femme s’éloigna rapidement du garçon, elle sut qu’il aurait pu parler à elle par la pensée, il en était effrayant. Les autres se moquèrent de Jens, mais cela ne fut que des bêtises d’enfants et Jens l’ignora. Il sut que ses parents l’aimèrent et l’ami de son père, Nils il fit tout pour lui, il le montra la ville de Stockholm, les ruelles de Södermalm, autour de Maria et de Katarina, les quartiers préférés de Jens, mais l’écluse était un endroit vif où les jeunes de Södermalm et d’Östermalm s’affrontèrent, plutôt la grande gueule que la bagarre, une bataille de classes.

Le matin s’approcha la fin et la fête commença, la danse autour de l’arbre, au fait c’était un tronc en forme d’une croix, couvert des fleurs. La musique fut gaie et les enfants dansèrent, Jens n’arrivait pas, mais il dansa sur place en sautant avec son pied. Peu de problèmes, le soir certains hommes furent bourrés et les bagarres entre eux reprirent, mais personne n’y était grièvement blessée, plutôt une ambiance gaie.

Jens et sa famille rentrèrent chez eux au début de la soirée, Nils et sa femme furent les invités, une fête familiale et Jens fut heureux à la présence d’eux. Ils fêtèrent la journée la plus longue et Jens ressentit la joie de son père, mais également la tristesse, car Mats partira dans quelques jours pour un pays loin de la Suède. Mais la cuisine était bien éclairée et Mats fit semblant d’être heureux, il préférait d’y rester, mais être au service de sa Majesté lui obligeait d’obéir aux ordres.

Une locomotive passa leur maison, le drapeau suédois sur les côtés des wagons, le roi de Suède est parti pour passer un temps à Österlen, en Scanie.

dimanche 11 septembre 2011

La fabuleuse histoire d'amour, part 1

La fabuleuse histoire d’amour


 

Maria Thunholm
 
Prologue ;

L’année 1892 à Stockholm, un nouveau-né, un garçon avec les dysfonctions, né par une femme arrivée de Liège, une femme qui s’appelait Jeanne de Witt, une rencontre avec un jeune officier de l’armée suédoise, Mats Strindberg. Il fut né en dehors du mariage, le petit Jens surnommé le bâtard par des enfants, sauf une petite fille, Annette, qui était la fille d’un grand fabricant de meubles de Stockholm.

Le jour où Jens est né il pleuvait, les pluies d’automne du mois d’octobre et le froid gagna du terrain, l’hiver s’approcha rapidement. Les maisons en bois, les murs en rouge, c’était là où le jeune officier habitait, sur l’île du Sud des quatorze îles de Stockholm. La jeune Belge et l’officier suédois s’en inquiétèrent pour leur petit fils, ils ne croyaient pas que sa chance de survie était avec Jens.

Mais quand la fête de Noël s’approcha, après la fête de la Sainte Lucia, Jens avait survécu ses premières épreuves et les deux parents se sont calmés, mais Jens manquait des jambes, un petit pied et ses bras n’étaient pas développés. Mais son regard fut vif, Jens regarda ses parents avec ses grands yeux, il réussissait avec son but, il rayonna de la joie.

« Tu sais, ton fils est anormal. » Le camarade à Mats jeta un coup d’œil à la direction de Jens.

« Peut-être, mais il est joyeux et on l’aime. » Il se sentit mal quand les gens parlèrent mal de son fils

« C’est pas ça… »

« Qui es-tu ? » Mats se leva.

« C’est bon, n’inquiète… »

« Je ne m’inquiète pas, mais personne ne parle mal de mon fils. »

« Tout le monde parle du monstre de Mats. »

« C’est comme ça les gens l’appellent ? »

« Oui, et c’est gentil… »

« C’est mon enfant et il a le droit de vivre, comme les autres. »

« Calme-toi, je suis avec toi. »

Mats se calma et son camarade Nils Feldt prit Jens dans ses bras. Il fut sombre dans la maison, les lampes allumèrent le centre de la chambre. Mats mettait du feu à la cheminée, une chaleur se répandit et la bouteille d’eau de vie, marquée Aquavit, sur la table. Jeanne était dehors en regardant la neige sur les toits et les bateaux couverts par la neige, des prisonniers dans la glace, elle aimait bien la saison d’hiver.

Chapitre 1

Le début d’une lettre

Paris, lundi 12 septembre 2011

Saint-Pétersbourg, le 9 mars 1908

À l’aube d’une nouvelle ère, un jeune homme qui sourit en compagnie de sa meilleure amie, si heureux, si malheureux, si contradictoire. Je parle de mon fils, du bonheur, je sais qu’il est différent, mais c’est mon fils et je suis fier de lui, tout comme sa mère, ma belle Liégeoise qui est encore plus fière, son amour pour notre fils est encore plus grand que le mien, mais le plus grand amour serait peut-être celui de notre fils. Nous sommes si fiers de lui, l’aimer est si facile, car il nous rend heureux en même temps que ses jambes n’y existent pas, sauf un petit pied, ses bras peu développés, mais il est le fils bien aimé.

Je suis parti pour une mission à l’étranger, mais je vois les îles de l’archipel de Stockholm, la beauté à l’aube et j’aie ressenti la peur de ne jamais revoir mon fils, mais si je meurs, je veillerai sur lui de là-haut, au-delà de la mort…

Jonas, le jeune homme lit le morceau de la lettre de son arrière-grand-père, il fouille dans la vieille valise que sa mère lui avait donnée en Belgique. Il était à Paris pour ses études, le jeune Belgo-Suédois qui souhaitait rentrer à Stockholm, pour qu’il puisse finir son doctorat en histoire. Au début voulait-il connaître l’histoire de la famille Bernadotte, les liens entre la France et la Suède.

« Pourquoi es-tu parti ? » Jonas trouvait des journaux, un journal intime écrit par une femme, il l’ouvre pour découvrir qu’il ne s’agissait pas d’elle, c’était l’histoire de son grand-père, un homme né sans jambes à une époque où les handicapés étaient maudits par la société, qui semblait encore être le cas dans certains pays. « Ton père mourait en Russie, c’est donc sa dernière lettre que je viens de trouver. »

Jonas se souvient de la tombe de son grand-père, il l’ait vu quand il était un bébé dans les bras de sa mère, il eut de la chance de lui rencontrer juste avant la mort de Jens, son grand-père, mais il avait deux ans alors, la seule chose qu’il se souvient est le sourire gai. Un visage avec des yeux vifs, jaillissant il voulait être dans les bras de lui, mais il n’a aucun souvenir d’avoir été dans ses bras, qu’il le souhaitait.

Jonas avec son regard vif, celui de son grand-père, il fut toujours souriant comme enfant, mais certains furent distingués à sa présence, qu’il n’a jamais pu comprendre. Mais Jonas n’était pas un homme en colère, mais il se sentit seul, parfois étaient les gens cruels, mais il avait ses amis.

Il déguste son café allongé, un peu sucré, juste comme il voulait, un café noir dans une grande tasse décorée d’un aigle royal. Une assiette, il jette un coup d’œil sur les pommes de terre couvertes par une sauce et le steak, mais il n’avait pas faim. Le grand studio était bien, une grande salle de bain, une bonne cuisine, mais il était refait à neuf.

Le journal intime écrit par sa grand-mère lui intéressait, c’était comme il l’attirait, mais ce n’était qu’un sentiment, c’était la curiosité qui lui frappait. « Qui es-tu ? » dit Jonas à la photographie de Jens. « Qui étais-tu ? »